Eau potable filtréePrès d’un quart des Cambodgiens n’ont pas accès à l’eau potable salubre, et bien plus de la moitié de la population du pays ne bénéficie pas d’une prise en charge sanitaire convenable. Chaque année, le manque d’hygiène entraîne la mort de nombreux enfants des suites de maladies diarrhéiques. La plupart des familles sont donc obligées de faire bouillir l’eau à flamme nue sur un feu de bois ou de charbon. Or la fumée toxique dégagée lors de cette opération provoque des maladies des voies respiratoires, cardiaques et oculaires.
Grâce à des systèmes de filtres à eau en céramique subventionnés, ce projet vise à fournir de l’eau potable salubre à 1,7 million de personnes dans 312 000 foyers, principalement dans les zones rurales du Cambodge. La capacité d’un tel système de filtration est suffisante pour les besoins en eau d’une famille de cinq personnes. Les filtres permettent d’utiliser l’eau sans la faire bouillir au préalable sur un feu de bois ou de charbon et évitent donc les émissions de CO2. Le projet assure ainsi l’accès à l’eau potable salubre et améliore la qualité de l’air dans les habitations.
Comment l'accès à l'eau potable contribue-t-il à la lutte contre le réchauffement climatique ?Deux milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. De nombreuses familles doivent faire bouillir leur eau potable sur un feu ouvert, ce qui engendre des émissions de CO
2 et la déforestation. Lorsque l'eau peut être purifiée chimiquement (par exemple avec du chlore) ou mécaniquement (avec des filtres), ou lorsque l'eau souterraine peut être fournie grâce à des puits, ces émissions de CO
2 peuvent être évitées. Les projets de cette technologie dans le portefeuille de ClimatePartner sont enregistrés aux
normes internationales.